L’infidélité féminine est-elle encore tabou ?

infidélité féminineCe n’est pas une nouveauté : une femme est toujours plus fortement condamnée lorsqu’elle trompe son conjoint qu’un homme ayant commis l’adultère. Malgré l’évolution des mœurs actuelles, l’infidélité féminine est-elle toujours tabou ? Une enquête récente du site Gleeden et de l’Ifop semble montrer que oui.

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Un sujet encore interdit

Les chiffres récoltés par Gleeden parlent d’eux-mêmes : « 77 % des Françaises pensent que leur entourage serait plus choqué par une femme qui trompe son conjoint que l’inverse » et « 41% admettent même qu’elles ne pourraient jamais parler de leur infidélité, pas même à leur meilleur(e) ami(e) ».

Parler de ses problèmes d’argent ou de santé semble ainsi plus normal que de parler de ses problèmes de couple, même avec son entourage proche. La faute a une stigmatisation trop persistante : une femme sera toujours plus durement condamnée pour une infidélité qu’un homme, comme ça l’est depuis des siècles. N’oublions pas que le code civil autorisait une peine jusqu’à 2 ans de prison pour une femme adultère contre une simple amende pour un homme infidèle.

Selon François Kraus (directeur de pôle Sexualité et Société à l’IFOP), cela pourrait s’expliquer par l’intériorisation de la norme sociale : « malgré la prise de conscience de plus en plus grande des inégalités hommes / femmes, l’infidélité féminine fait toujours l’objet d’un sentiment d’opprobre social plus fort que l’infidélité masculine. »

Une tendance en hausse

Pourtant, l’infidélité féminine serait une tendance en hausse depuis quelques années : en 1970, 10% des femmes auraient avoué avoir déjà été infidèles au cours de leur vie, contre 37% en 2021. Solène Paillet (directrice Marketing de Gleeden) explique avoir remarqué la différence sur le site de rencontre extra-conjugale « on constate en effet une augmentation continue du nombre de femmes s’inscrivant sur notre plateforme. Lors de son lancement il y a presque 12 ans, on recensait en moyenne une femme pour deux hommes. Aujourd’hui, on arrive à une quasi-égalité entre le nombre d’inscrits féminins et masculins ».

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